L’art de poser des questions dans une formation

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L’art de poser des questions dans une formation

En formation, on nous dit souvent de ne pas hésiter à poser des questions aux étudiants pour susciter l’attention et l’intérêt. Sur le site d’une compagnie qui offre des services de formation, j’ai trouvé un bulletin qui propose quelques trucs fort intéressants. Voici une série de questions à poser en salle de classe.

Questions fermées

« La question fermée obtient comme réponse un oui ou un non. Elle sert à prendre une décision, à confirmer une information ou, lors de jeux-questionnaires, à vérifier les connaissances acquises. Exemples : « Est-ce que… ? » « Pensez-vous que… ? » « Pouvez-vous… ? » « Voulez-vous… ? » » (IC Formation, p.1)

Personnellement, je préconise l’abolition des questions fermées. Je ne sais pourquoi cependant, ce sont elles qui reviennent le plus vite dans ma bouche!

Questions ouvertes

« La question ouverte appelle une réponse développée, qui fournit plusieurs informations. Elle est un instrument de connaissance du groupe. Favorisant l’expression, elle suscite l’engagement et la réflexion. Elle peut servir à vérifier la compréhension. Exemples : « Qu’est-ce que… ? » « Que… ? » « Quel… ? » « Par exemple ? » « Comment ? » « (IC Formation, p.1)

Personnellement, je mise sur les questions ouvertes. C’est un bon moyen de susciter un effort de réflexion parmi les apprenants.

Questions de précision

« La question de précision entraîne une réponse concise. Elle sert à obtenir une information précise en évitant que l’interlocuteur s’étende sur le sujet. Exemples : « Où… ? » « Qui… ? » « Quand… ? » « Combien… ? » » (IC Formation, p.1)

Personnellement, je préfère poser des questions sur le contexte où la personne doit utiliser cette connaissance ou habileté. « Quand allez-vous mettre en pratique cette nouvelle façon de faire ? »

Question ressort

« La question ressort retourne une question au participant qui la pose, à un autre participant ou au groupe. Elle favorise l’engagement des apprenants, leur participation active à la session. Elle éveille le groupe, préparant la responsabilisation, le transfert. Exemples : « Qu’en penses-tu ? » « Est-ce que quelqu’un a une réponse ? » « Qui peut répondre à cette question ? » » (IC Formation, p. 2)

Personnellement, j’aimerais avoir ce don… c’est une clé magistrale que celle de la question ressort, mais j’ai tellement tendance à vouloir répondre à leur place…

Question de reformulation

« La question de reformulation reprend les propos de l’autre afin de s’assurer qu’on l’a bien compris. Elle permet donc au formateur de vérifier sa compréhension et de manifester son intérêt, pour un climat harmonieux. Exemples : « Si je comprends bien, vous dites que… ? » « Est-ce que vous voulez dire que… ? » » (IC Formation, p. 2)

Personnellement, comme je suis un peu sourde dans certains environnements bruyants, je n’ai pas le choix de m’assurer que j’ai bien compris…

Question piège

« La question piège met en lumière un aspect précis pour semer le doute sur ce qui a été affirmé précédemment. Elle vise à s’assurer que les participants ont bien assimilé la matière et ne se laissent pas convaincre à tort qu’elle ne s’applique pas dans une situation particulière. Elle facilite le transfert. Exemple : « Et si le client avait telle caractéristique, est-ce qu’on lui donnerait la même réponse ? ». » (IC Formation, p. 2)

Personnellement, la question piège doit toujours être préparée d’avance dans mes feuilles de formateur. Je ne suis pas assez douée pour les inventer au fur et à mesure que cela se présente.

Il y a d’autres formes de questions relevées par IC Formation comme la question miroir ou encore la question relais, la question de controverse et la question suggestive. N’hésitez pas à les parcourir!

Source : IC Formation. « Là est la question! » In Trucs du formateur. Vol 4, 5. http://www.icformation.com/trucs/fichiers/truc_outils_222.pdf [Consulté le 09 janvier 2012]